Protéger L'AIR

"Quand nous regardons le ciel, il nous semble sans limites. Nous vivons sans nous préoccuper de cet océan d'air sans fin qui nous entoure et, soudain, on se retrouve à bord d'un vaisseau spatial, on s'arrache de la Terre et, en dix minutes, on est transporté au travers de la couche d'air et, au-delà, il n'y a rien. Au-delà de l'air, il n'y a que du vide, du froid, de l'obscurité. Le ciel bleu sans fin, cet océan qui nous fait respirer et nous protège de ce froid et de ce néant sans fin, n'est qu'un revêtement d'une finesse infinitésimale. Comme il est dangereux de menacer même la plus petite part de cette légère couverture qui nous conserve la vie !"

VLADIMIR SHATALOV, cosmonaute soviétique.

ACTIONS INDIVIDUELLES

Pour éviter la pollution carbonique

• S'adresser à un fournisseur d'électricité "propre" ou "verte"

• Songer à acquérir des piles solaires à fixer sur le toit, ou une chaudière à énergie solaire.

• En cas de construction d'une maison, faire en sorte qu'elle maximise l'usage d'une chaleur, d'une lumière et d'un refroidissement naturels.

• Isoler comme il faut son cadre de vie, les murs, les fenêtres et les chauffe-eau.

• Acheter des ampoules électriques efficaces et des appareils à haut rendement.

• Régler les thermostats avec soin, en évitant tout chauffage ou tout refroidissement superflus, surtout dans les parties inoccupées de la maison.

• Eteindre les lumières et les appareils électriques quand on ne les utilise pas.

• Economiser l'eau chaude (la chauffer est très coûteux en énergie), préférer les douches, utiliser le lave-vaisselle et la machine à laver seulement quand ils sont pleins.

• Sécher les vêtements sur un fil plutôt qu'avec un sèche-linge.

• Marcher, rouler à vélo, emprunter les transports publics, recourir au "covoiturage".

• S'il vous faut une voiture, en choisir une qui consomme le moins possible en attendant l'arrivée des voitures à piles à hydrogène.

• Faire ses courses sur place plutôt que dans des supermarchés installés à la sortie des villes.

• Chaque fois que c'est possible, acheter des produits biologiques d'origine régionale.

• Songer à ne plus acheter d'actions de sociétés productrices de combustibles fossiles, au profit de celles consacrées aux énergies renouvelables, ou bien exercer ses droits d'actionnaire pour pousser les compagnies à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

• Eviter les produits (comme par exemple l'essence) d'ExxonMobil (ou Esso en Europe), qui tente de bloquer les solutions au problème des émissions de gaz.

• Faire pression sur ses élus pour les pousser à agir, et voter en rapport.

• Rejoindre ou même, pour les plus convaincus, fonder un groupe luttant pour un changement véritable.

• Acheter de la nourriture biologique sur les marchés alimentés par les cultivateurs ou bien aux fermiers locaux, ou, quand sa maison le permet, mettre en culture son propre potager.

• Faire savoir à son épicier qu'on est intéressé par l'achat de produits biologiques.

• Eviter d'utilser chez soi ou dans son jardin des bombes insecticides chimiques, des désherbants ou des anti-limaces ou anti-escargots.

• Avoir recours à la prévention non chimique des insectes nuisibles (usage de citrons, clous de girofle, huile de pin ou de cèdre)
• Recourir aux prédateurs naturels comme les coccinelles et aux plantes répulsives comme le basilic, la ciboulette, la menthe, les soucis et les chrysanthèmes dans son jardin, ainsi qu'au compost et au paillis. Pratiquer la plantation alternée des cultures ou répandre de la cendre ou des coquilles d'œufs écrasées sur le sol pour dissuader escargots et limaces.

• Faire pression sur ses élus pour les forcer à agir et voter en conséquence.

• Rejoindre ou même, pour les plus convaincus, fonder un groupe luttant pour que les choses changent.

• Recycler ses déchets ménagers ou de bureau ; trouver son service de recyclage local ou au porte-à-porte et y participer.

• Composter ses ordures ménagères et ses détritus de jardin.

• Réutiliser, réparer ou remettre à neuf les produits au lieu de les jeter.

• Choisir des articles réutilisables plutôt que jetables (utiliser plus de trombones et moins d'agrafes ; des éponges et des torchons plutôt que que des serviettes en papier ; des piles rechargeables plutôt que jetables).

• Acheter des produits durables, réparables, recyclables et recyclés.

• Eviter les produits au conditionnement superflu ou non recyclable (la plupart des plastiques). Acheter boissons et yaourts dans du verre ou du carton et non dans des récipients en plastique.

• Faire ses courses avec son propre cabas et refuser les sacs en plastique superflus.

• Acheter des produits concentrés ou en gros quand c'est possible, ce qui réduit les conditionnements.

• Ne pas acheter de produits en plastique faits de PVC.

• Acheter de la peinture, des décapants et des dégraissants non toxiques.

• Laver tous les fruits et légumes afin d'éliminer de possibles résidus de dioxine.

• Ne pas brûler de plastiques ou de matériaux dangereux dans son jardin (pour éviter l'émission de dioxine).

• Faire pression sur ses élus politiques et adhérer à une campagne contre l'incinération.

• Eviter les produits faits de plastique PVC et, si le détaillant est incapable d'indiquer la composition du produit désiré, opter pour une autre marque.

• Choisir des parquets plutôt que des sols en carrelage de vynile ; s'assurer que les jouets pour bébés soient faits en caoutchouc naturel ; utiliser des vernis à ongles à base d'eau non toxiques.

• Réduire son utilisation de désodorisants (particulièrement ceux contenant des muscs artificiels) ou bien acheter des désodorisants, des cosmétiques, des produits de toilette et des détergents naturels.

• Utiliser aussi souvent que possible des peintures à base d'eau ou acheter des peintures dont l'étiquette indique qu'elles ne dégagent que de "basses" ou "minimes" émanations de composés volatils biologiques (émanations chimiques).

• Eviter les produits antibactériens.

• Remplacer les bouteilles usagées ou les récipients à nourriture en plastique transparent.

• Eviter, en présence de jeunes enfants, les travaux domestiques faisant appel aux produits chimiques.

• Bien aérer son domicile afin de réduire l'accumulation chimique dans l'air.

• Faire pression auprès de ses élus politiques pour qu'ils agissent, et voter en conséquence.

• Adhérer à une association ou à une campagne de pression en faveur de changement.

• Changer de fournisseur d'électricité et en choisir si possible un nouveau en faisant appel à des sources d'énergie propres et renouvelables, et non pas nucléaires.

• Faire pression sur ses élus politiques pour demander le fin de l'ère du nucléaire.