- Etablir une viabilité de l'eau par région,
en faisant en sorte que chaque région satisfasse ses besoins,
dans la mesure du possible, grâce à ses propres ressources
en eau (en se fondant, par exemple, sur la ligne de partage des eaux).
- Commissionner une évaluation des taux
de récupération et d'épuisement de tous les grands
bassins aquifères et nappes d'eau souterraines. En se basant
sur ces conclusions, prendre des mesures pour s'assurer que le niveau
des pompages n'excède pas celui de la réalimentation.
- Mettre fin à l'exploitation de toute
nappe aquifère qui ne sera pas réalimentée pendant
une génération au moins.
- Imposer un moratoire sur la construction d'habitations
ou l'installation d'industries nouvelles dans les zones où l'eau
est rare.
- Faire de la conservation de l'eau le cur
de la stratégie nationale en matière d'eau.
- Etablir des critères de gestion d'eau
plus stricts pour les installations et appareils domestiques, les nouveaux
bâtiments, les technologies et techniques agricoles et industrielles.
- Alléger les taxes sur tous les appareils
économes en eau et distribuer gratuitement aux ménages
des dispositifs adaptés aux économies d'eau (par exemple,
les pommes de douche à débit efficace).
- Promouvoir l'éducation du grand public,
des industriels et des agriculteurs en matière de gestion durable
de l'eau.
- Réinvestir dans des programmes de conservation
de l'eau.
- Fournir à chacun suffisamment d'eau pour
satisfaire ses besoins essentiels, et à un prix n'excédant
pas le coût de l'approvisionnement (ou gratuitement pour les démunis).
- Tout usage d'eau additionnel devrait être
facturé selon un taux progressif nécessitant la pose de
compteurs d'eau, dont il est démontré qu'ils réduisent
d'un tiers la consommation.
- Supprimer les subventions de l'eau aux grands
exploitants agricoles et aux grands industriels.
- Encourager la collecte et l'utilisation de l'eau
de pluie et des eaux usées.
- Investir dans la réparation des fuites
sur le réseau de distribution d'eau.
- Consacrer plus d'eau à la préservation
des écosystèmes d'eau douce, comme l'ont fait les Etats
australiens du bassin de la Murray-Darling.
- Amender les réglementations libre-échangistes
(y compris GATT et ALENA) afin d'autoriser les Etats à limiter
ou interdire l'exportation d'eau, et protéger les petits exploitants
agricoles contre les importations de produits alimentaires à
bas prix.
- Conserver des fournisseurs d'eau publics. Par
conséquent, ne signer aucun accord régi par le Global
Agreement on Trade in Services (GATS, Accord Général sur
le Commerce des Services) qui ouvrira les services publics de l'eau
à la privatisation.
- Investir davantage dans les mesures destine
réduire lacroissement démographique.
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