Protéger LES ANIMAUX

 

Les actions et textes ci-dessous proviennent du livre STOP

Livre STOP

"Nous savons ce que les animaux font, quels sont les besoins du castor, de l'ours, du saumon et des autres créatures, parce que, jadis, les hommes se mariaient avec eux, et qu'ils ont acquis ce savoir de leurs épouses animales... Les Blancs ont vécu peu de temps dans ce pays, et ils ne connaissent pas grand-chose au sujet des animaux ; nous, nous sommes ici depuis des milliers d'années et il y a longtemps que les animaux eux-mêmes nous ont instruits. Les Blancs notent tout dans un livre, pour ne pas oublier ; mais nos ancêtres ont épousé les animaux, et ils ont appris tous leurs usages, et ils ont fait passer ces connaissances de génération en génération"

A propos des Indiens Ojibwa. Jenness D., "The Carrier Indians of Bukley River", bulletin n° 133,

Bureau of American Ethnology.

 

ACTIONS des ETATS

 

Pour protéger les animaux

 

  • Freiner l'extinction des espèces en adoptant les solutions visant à :

    - mettre fin à la destruction d'habitats vitaux pour la faune sauvage,

    - réduire la bio-invasion,

    - réduire la pollution chimique et radioactive,

    - diminuer le réchauffement de la planète,

    - arrêter la commercialisation de cultures génétiquement modifiées,

  • - freiner l'expansion démographique.

  • Interdire la chasse et le commerce de toutes les espèces vulnérables ou menacées.
  • Ne pas acheter d'animaux à l'étranger ni leur faire passer les frontières si l'on n'a pas l'absolue certitude que c'est légal et sans danger.
  • Ne chasser aucune espèce menacée ou vulnérable.
  • Interdire sans délai la chasse aux bébés phoques et aux baleines, ainsi que les élevages d'ours.
  • Renforcer la capacité institutionnelle à faire appliquer les interdictions de chasser et de commercialiser les espèces menacées, y compris en multipliant les unités secrètes chargées d'enquêter sur le trafic d'animaux sauvages.
  • Renforcer les poursuites et les peines de prison contre les braconniers, les trafiquants d'animaux sauvages et les autorités coupables de corruption passive.
  • Créer et protéger des réserves pour la faune sauvage, parcs ou sanctuaires.
  • Former des représentants des populations autochtones à devenir gardiens de ces réserves.
  • Reconnaître les droits de propriété des communautés locales sur les territoires où ont été créés des parcs afin qu'elles puissent bénéficier de l'écotourisme.
  • Augmenter les aides aux pays en développement où vivent un grand nombre d'espèces menacées pour que ces pays les protègent, forment des gardes et des officiers des douanes et fassent appliquer les lois sur le commerce des animaux.
  • Faire prendre conscience aux associations de guérisseurs traditionnels orientales de la nécessité d'utiliser dans leurs médications des alternatives aux produits issus des espèces menacées. Augmenter les aides à la recherche et à la mise au point d'ingrédients alternatifs.
  • Financer des campagnes d'information pour mieux faire connaître le problème des espèces menacées.
  • Interdire sans délai toute activité de pêche dans des pêcheries au bord de l'extinction.
  • Adopter un plan de gestion à long terme des pêcheries pour les sauvegarder ou les restaurer.
  • Créer des zones de non-pêche et, en particulier, de non-pêche aux chaluts. Réduire la taille des lailles des filets. Etablir un quota de prises autorisées. Diminuer le nombre, la taille et la puissance des navires et la durée de leurs sorties en mer.
  • Obtenir que les prises secondaires soient conservées afin d'encourager l'emploi de matériels de pêche plus sélectifs qui réduiraient la quantité de ces prises.
  • Renforcer la capacité de surveillance des activités de pêche et les lois sur la protection des poissons.
  • Déplacer les aides à la construction des grands bateaux de haute technologie vers des populations pratiquant des pêches moins sophistiquées.
  • Obtenir des agences et des banques multilatérales de développement et de prêt qu'elles fassent de même.
  • Ne renouveler ou initier aucune autorisation d'accès aux pêcheries des pays en développement.
  • Prendre des mesures visant à décourager la pratique des pavillons de complaisance.
  • Enlever aux entreprises de pêche qui ont transgressé les lois de préservation de la pêche à l'étranger le droit de pêcher dans les eaux territoriales nationales.
  • Empêcher la transformation des zones côtières dont dépendent les poissons sauvages en élevage de poissons et encourager les éleveurs à choisir des espèces ne se nourrissant pas de poisson.
  • Exiger des négociants en poissons qu'ils indiquent sur leurs produits le lieu où ils ont été pêchés, le nom exact et l'état d'appauvrissement de la pêcherie dont ils proviennent.
  • Planifier la suppression de toutes les techniques d'élevage intensif d'animaux et légiférer pour garantir de meilleures conditions de vie à ces animaux.
  • Interdir l'usage des antibiotiques en tant que promoteurs de croissance.
  • Interdire l'usage des hormones de croissance pour les animaux d'élevage.
  • Interdire les systèmes d'élevage cruels comme les stalles à truies, les box à veaux et les batteries.
  • Transférer les aides publiques de l'élevage industriel vers l'élevage biologique et de plein air.
  • Réformer les règles du commerce mondial pour que les mesures en faveur du bien-être des animaux puissent influer sur les importations.
  • Instituer un étiquetage obligatoire des produits animaliers afin de permettre aux consommateurs de choisir ces produits en fonction de leur mode de production.
  • Définir un délai à la suppression de tous les tests sur animaux.
  • Valider rapidement les alternatives non animales et former les toxicologues à leur application.
  • Transférer les aides de la recherche utilisant des animaux vers la mise au point et la validation de tests n'en utilisant pas.
  • Développer des politiques sanitaires axées sur la prévention des maladies autant que sur leur guérison.
  • Mettre en place un moratoire sur la modification génétique et le clonage des animaux.
  • Interdire les expériences visant à altérer la conscience des espèces.
  • Accepter que les questions d'éthique soient prises en compte quand il s'agit d'autoriser des expérimentations faisant appel à des animaux GM ou clonés.
  • Soumettre la délivrance de licences à la considération d'alternatives.
  • Informer le public de la nature et de la justification des expérimentations animales impliquant des technologies GM et connexes.
  • Consulter le public sur la commercialisation d'animaux clonés et GM.
  • Légiférer pour que tout animal sous la garde d'un humain se voie garantir la liberté de ne jamais souffrir de la faim ou de la soif ; la liberté de ne pas vivre dans l'inconfort ; la liberté de n'endurer ni douleur ni blessures ni maladies ; la liberté de se comporter normalement ; et la liberté de n'éprouver ni peur ni détresse.

 

 

Le petit écologiste