Protéger LA TERRE

 

Les actions et textes ci-dessous proviennent du livre STOP

Livre STOP

("Pour l'homme blanc"), une parcelle de terre ressemble à la suivante car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas sa sœur, mais son ennemie, et, lorsqu'il l'a conquise, épuisée, il va plus loin".

Déclaration du chef Seath (Seattle), chef de la tribu des Duwamishs, prononcée en décembre 1854, lorsque le président des Etats-Unis offrit d'acheter aux Indiens les plaines du Nord-Ouest et promit une réserve aux tribus dépossédées.

 

ACTIONS AGRICOLES

ACTIONS des ENTREPRISES

ACTIONS COMMERCIALES

 

Pour éviter l'épuisement des sols

 

Les agriculteurs doivent s'engager dans une politique d'actions concrètes visant à la préservation des sols. Dans ce but, ils peuvent :

    - Adopter les paillis organiques, les cultures de couverture et les travaux de conservation du sol, préserver ou planter des arbres, pratiquer le labourage en bandes de niveau, la plantation en lisières et la rotation des cultures, planter des espèces fixatrices d'azote, employer des engrais biologiques plutôt qu'artificiels, éviter les céréales d'hiver et respecter les périodes de jachère.

    - Réduire ou éliminer l'emploi des pesticides artificiels.

    - Investir dans l'irrigation au goutte-à-goutte et dans des systèmes de collecte des eaux de pluie et éviter d'irriguer des zones à drainage naturel insuffisant.

    - Faire paître moins longtemps et moins fréquemment leur bétail sur une même terre.

    - Laisser plus souvent paître en plein air les animaux engraissés en feedlots.

 

Pour éviter la déforestation

 

  • Les entreprises d'exploitation forestière et du bois doivent s'engager à ne récolter et ne vendre que du bois provenant de forêts secondaires certifiées gérées selon les critères écologiquement responsables établis par le FSC.
  • Les entreprises d'exploitation forestière et de plantation devraient reconvertir la terre dégradée ou les plantations existantes en des panachages d'espèces locales adaptées aux conditions locales.
  • Les professionnels de la filière alimentaire doivent acheter leurs produits - soja, bananes, café, cacao, sucre et bœuf compris - à des exploitations ou des élevages n'ayant pas été créés en abattant des forêts.
  • On peut envisager pour les détaillants l'apposition d'un label "respecte la forêt" sur leurs produits.
  • Les banques devraient suivre l'exemple de la banque néerlandaise ABN Amro, qui a cessé d'accorder des prêts aux entreprises ou aux projets impliqués dans la destruction des forêts primaires.
  • Les bijoutiers, les producteurs d'acier, les sociétés qui consomment du fer et de l'étain, ainsi que les compagnies pétrolières et gazières doivent adopter une politique claire en matière de déforestation et s'engager à n'extraire, consommer ou vendre aucun produit qui serait cause de déboisement.
  • Les fabricants de papier et les négociants doivent utiliser plus de fibres provenant de matériaux recyclés ou non issues du bois comme le chanvre, le kenaf et les déchets agricoles.
  • Toutes les entreprises devraient prendre des mesures pour réduire leur consommation de papier et de conditionnement. Elles devraient se convertir peu à peu au papier recyclé ou au papier sans bois, n'utiliser que des produits de récupération locaux provenant des forêts secondaires - ou, au minimum, du bois certifié FSC - et réduire le courrier publicitaire.

 

Pour éviter la pollution génétique

 

  • Les agriculteurs doivent refuser de planter des cultures transgéniques.
  • Les magasins et les grandes surfaces doivent refuser de s'approvisionner en aliments contenant des OGM.

 

Pour éviter la bio-invasion terrestre

 

  • Les sociétés impliquées dans l'importation d'arbres, de plantes, d'herbes ou d'animaux dans les domaines de la sylviculture, de l'élevage, du tourisme, de l'horticulture, de l'aquaculture, des aquariums, des animaux de compagnie et du contrôle biologique des ravageurs doivent éviter d'introduire des espèces dans un pays où celles-ci sont susceptibles de devenir invasives.
  • Les industries de la sylviculture, de l'élevage, du tourisme et de l'horticulture devraient utiliser ou vendre des espèces spécifiques aux pays dans lesquels elles opèrent.
  • Les exportateurs devraient éviter les palettes et les emballages en bois brut utilisés pour expédier leurs produits.
  • Les détaillants devraient acheter et vendre des marchandises produites localement ou régionalement.

 

 

Le petit écologiste