Protéger L'EAU

 

Les actions et textes ci-dessous proviennent du livre STOP

Livre STOP

Si l'eau recouvre 71 % de la planète, 97 % de ce volume a une teneur en sel trop élevée pour être consommée. La majeure partie des 3 % d'eau douce restants est stockée sous forme de glace ou dans les nappes souterraines. Au final, seul 0,3 % des eaux terrestres peut constituer un réservoir d'eau douce pour l'Homme. Or le rythme auquel nous puisons l'eau douce dans plusieurs régions du monde est aujourd'hui largement supérieur à celui de son rechargement naturel. Depuis 1900, la quantité d'eau douce utilisée a été multipliée par six et, dans vingt ans, le manque d'eau risque d'affecter la vie de deux habitants de la planète sur trois. L'épuisement et le mauvais usage des réserves d'eau douce sont devenus parmi les problèmes les plus cruciaux. Cette flambée de la consommation d'eau vient pour moitié de l'augmentation de la population et pour l'autre moitié de son utilisation à outrance dans l'irrigation agricole, l'industrie et le mode de vie domestique moderne.

Texte STOP 2003

 

ACTIONS AGRICOLES

ACTIONS INDUSTRIELLES

ACTIONS des ENTREPRISES

 

Pour éviter l'épuisement des réserves d'eau

 

  • Investir dans des systèmes d'irrigation plus efficaces, tels que le goutte-à-goutte.
  • Investir dans la détection d'humidité des sols pour savoir précisément à quel moment arroser les cultures.
  • Restaurer ou édifier des terrasses, là où c'est approprié, pour optimiser la rétention d'eau.
  • Collecter l'eau de pluie dans des réservoirs ou des citernes pour l'utiliser à la saison sèche.
  • Sélectionner des variétés de plantes indigènes moins consommatrices d'eau.
  • Pratiquer la culture pluviale là où c'est possible.
  • Les industries peuvent adopter des techniques et technologies plus économes en eau.
  • Les industries doivent également recycler une quantité bien plus importante de l'eau qu'elles utilisent.

 

Pour éviter la pollution de l'eau douce

 

  • Adopter des processus de production en boucle fermée pour que les eaux usées soient recyclées et réutilisées.
  • Construire des parcs de "symbiose industrielle" où les déchets inutilisables d'une firme sont utilisés par l'autre. A Kalundborg, au Danemark, ce système d'échange des déchets empêche chaque année près de 1,3 million de tonnes d'effluents de finir dans l'environnement.
  • Afin de réduire leurs coûts de traitement, les services des eaux devraient encourager financièrement les agriculteurs pour qu'ils changent de méthodes.
  • Remplacer les produits chimiques ou les matériaux nocifs par d'autres inoffensifs. Les usines à papier, par exemple, devraient adopter des processus de blanchiment sans chlore.
  • Traiter ou décontaminer tous les déchets dangereux à la source, sur site, afin qu'aucune substance nocive ne soit libérée dans les réserves d'eau. Ainsi, les sociétés minières doivent cesser de rejeter leurs déchets dans l'eau douce et d'utiliser le cyanide dans la prospection de l'or.
  • L'industrie chimique ne devrait plus mettre de nouveaux produits sur le marché sans avoir d'abord fait la preuve qu'ils ne représentent aucun danger pour la santé humaine ou la faune.
  • Les agriculteurs doivent faire l'effort de se convertir à des méthodes d'agriculture biologique.
  • Les agriculteurs ne devraient pas élever plus d'animaux que les cultures locales ne peuvent en nourrir, afin de réduire les déjections animales.

 

Pour éviter la pollution des océans

 

  • Prendre toutes les mesures nécessaires pour réduire la pollution de l'eau douce.
  • Les compagnies d'eau doivent investir dans des usines de traitement tertiaire pour tous leurs rejets dans les espaces marins.
  • Ne pas rejeter par les canalisations des métaux lourds, des polluants organiques persistants ou d'autres déchets toxiques dans les baies ou dans la mer.
  • Tous les navires devraient se plier aux directives environnementales de l'Organisation Martime Internationale.
  • Les armateurs devraient infliger des sanctions aux commandants qui déversent des hydrocarbures, des eaux usées et des produits chimiques en mer.
  • Les armateurs de gros pétroliers ou de chimiquiers devraient équiper leurs navires de doubles coques.
  • Les armateurs doivent être plus soucieux de l'entretien et de la maintenance de leurs navires, ainsi que de la formation et de l'évaluation des compétences de leurs équipages.
  • Offrir une transparence totale concernant les marchandises transportées dans les navires et avertir les pouvoirs publics dont les côtes pourraient être affectées par des cargaisons dangereuses.
  • Les compagnies pétrolières et autres producteurs doivent boycotter les armateurs dont les navires ont un passif de pollution.
  • Les commandants de navire doivent changer leur eau de ballast en pleine mer ou la décharger dans des installations d'accueil et de traitement terrestres.

 

 

Le petit écologiste